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Le livre bleu de la psychanalyse
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12 août 2010

A propos de la structure de la névrose obsessionnelle, Une relecture du journal d'une analyse.

 

DSCN1400Jacques Lacan consacre les dernières séances de son séminaire Les Formations de l'inconscient (1) à la structure de la névrose obsessionnelle, avec à l'appui le cas Renée, analysante de Maurice Bouvet.(2)

Il y épingle deux faits de structures qu'il développe, deux repères précieux.

Le premier... Il s'agit de la place imaginaire dans laquelle s'enferre le sujet obsessionnel, celle d'être le phallus de la mère, c'est à dire tenter de se mettre en « bonne » place pour combler celle qui représente le premier Autre.

Pendant un temps j'ai pensé qu' « être le phallus » était quelque chose de spécifique à l'obsessionnel. Il n'en est rien me semble-t-il, c'est un fait de structure qui concerne toute névrose, avec ces modalités particulières suivant la névrose, comme une fixation au premier temps de la construction de la métaphore paternelle telle que nous le développe Lacan à partir de sa lecture de Freud.

Mais alors pourquoi Lacan précise-t-il avec insistance qu'il est si essentiel au cours d'une cure que l'analysant obsessionnel prenne acte qu'il n'est pas le phallus ?

Laissons cela pour plus tard.

Le deuxième repère donc concerne ce qui fait le drame de l'obsessionnel, la mort de la demande. Lacan indique que cette mort de la demande est corélative d'une demande de mort adressée primitivement à l'Autre.

De manière quelque peu ramassée je dirais les choses comme cela: si une demande de mort est adressé à cet Autre que représente la mère, cette demande revient alors au sujet comme une mort de la demande en ce sens qu'originairement toute demande vient de l'Autre.

Tuer l'Autre imaginairement revient à tuer la demande, mais aussi, par là même à enfermer le désir, à le mortifier. Le sujet obsessionnel ne peut alors conserver ce qui lui reste de désir que par le biais des symptômes. Et ce que le graphe de Lacan nous permet de saisir c'est que l'usage de la demande dans l'analyse via le transfert permet de maintenir ouverte, vivante l'air du désir.

 

Tentons de retrouver ces deux repères avec quelques morceaux choisis du journal d'une analyse(3).

 

Avant même la première séance d'analyse de Ernst Lanzer on est dans le bain du lien étroit entre notre patient et sa mère: Freud indique qu'à la fin de la première rencontre, Ernst lui dit à propos des conditions du traitement «qu' il lui faut en parler à sa mère».(p. 33)

L'homme aux rats, 29 ans, va ainsi demander comme une autorisation à sa mère pour se lancer dans l'aventure analytique. Et puis avec cette phrase on peut se demander qui va payer?

Au cours de la première séance ensuite nous trouvons cet aveux d'Ernst à propos d'une scène d'enfance avec Melle Robert, une jeune gouvernante. Il a 4 ou 5 ans lorsque après avoir demandé sa permission il se glisse sous ses jupes. Il se retrouve alors entre ses jambes à un endroit manifestement déjà bien repéré par lui; ce souvenir qui resurgit lors de la première séance vient comme faire indication de structure. Il évoque symboliquement via une scène où il y est réellement la place de l'objet imaginaire du désir de l'Autre (Melle Robert en tant qu'Autre).

 

Plus loin dans le texte, Freud épingle ce qui a trait au rapport de rivalité entre notre patient et sa soeur morte, comme une illustration du rapport quasi intime qu'Ernst entretient avec la mort.

Dans la manière dont les souvenirs apparaissent pour Ernst nous y lisons avec Freud une identification à cette soeur morte, rivale à cette place d'objet du désir (cf. tout le passage concernant les souvenirs se ratachant à sa soeur dans le lit parentale ainsi que ceux qui se rapportent à son énurésie dans le même lit parentale, et puis l'image (page 157) d'un enfant mort entre Freud et sa femme).

Je retiens aussi tout un passage concernant la toute puissance des idées qui touche au rapport du sujet à l'Autre (rappelons que ce premier Autre fût représenté par la mère). C'est à propos d'une couturière:

« Quand il avait vingt ans, la famille avait une couturière qu'il avait attaquée plusieurs fois, mais à laquelle il ne tenait pas réellement parce que, pleine d'exigences et excessivement assoifée d'amour, elle se plaignait de ne pas être aimée. Elle l'incita sans détours à lui affirmer qu'il l'aimait et fut au désespoir lorsqu'il s'y refusa carément. Quelques semaines plus tard elle se jeta par la fenêtre. Elle ne l'aurait pas fait s'il sétait engagé dans une liaison avec elle. Ainsi, on manifeste sa toute puissance en donnant ou refusant son amour, dans la mesure où on possède le pouvoir de rendre quelqu'un heureux ».(p.201)

La toute puissance donc est celle qui s'inscrit dans le jeux du sujet à garder ce qu'il imagine être ce que l'Autre désir... S'il le donne il rend l'autre heureux (mais il rentre aussi dans le jeux de l'échange qui caractérise les rapports humains), s'il ne le donne pas il garde imaginairement la puissance de conserver une place dans le désir de l'Autre... En ne le donnant pas il conserve la jouissance de l'être (être le phallus).

Ce qui se combine à cela est peut-être ce qui est spécifique à la névrose obsessionnelle, c'est la haine qui l'empêche de donner. Une haine devant un désir capricieux (elle l'incita sans détour à lui affirmer qu'il l'aimait), ce désir capricieux, pour cette femme c'est celui d'être aimé. Il n'est donc pas question de donner où non quelque chose, Ernst Lanzer est mis devant la situation de se donner ou non, ceci pour satisfaire ou non au désir de l'a(A)utre.

Tout ceci est raconté par Ernst Lanzer dans le contexte de son sentiment de culpabilité, il se sent coupable de la mort de cette couturière (p.201). Pour que cette culpabilité agisse de manière si forte nous pouvons à juste titre poser qu'Ernst a dû en formuler le voeux à travers une demande... Il a dû souhaité la mort de cette femme.

Ce qui apparaît donc devant ce désir capricieux, c'est une demande de mort, comme le reliquat d'une demande de mort primitivement adressée à l'Autre. Elle est imprononsable cette demande, pour autant elle est articulée dans l'inconscient. Nous ne pouvons en retrouver la trace que par le biais du déplacement et de la condensation propres aux formations de l'inconscient. Nous en avons ici un bel exemple dans ce souvenir matiné de culpabilité.

Encore un passage,

« Au beau milieu de ses études acharnées lui vient la pensée : « Au commandement de choisir la première session en octobre on peut sans doute se soumettre mais s'il te venait un commandement de te trancher la gorge...? » Immédiatement il se précipitait vers l'armoire pour y prendre son rasoir lorsque lui vint cette idée: « Non, ce n'est pas si simple que ça, il faut que tu fasses le voyage et tues la vieille femme ». Sur quoi, d'épouvante, il tomba par terre. »(p.93)

Tel un boomerang, ça lui revient, il tombe à terre, il n'y a plus rien à dire.(4)

C'est pourtant justement là qu'il y a quelque chose à dire. Quoi? nous ne le savons pas... Peut-être quelque chose de l'histoire de la mère d'Ernst qui aurait pu lever cette aliénation à la haine mortelle. Une articulation qui aurait pu donner l'occasion à Ernst de prendre acte qu'il n'est pas le phallus de cette femme (celle-ci devait être prise par bien d'autres choses qui ont précédée son arrivée mais qui se sont cristallisées sur lui) et qu'il n'a donc plus à redouter les caprices du grand Autre.

Avec Renée, l'analysante obsessionnelle de Maurice Bouvet, Lacan, a pu mettre en évidence ce qui dans l'histoire de la mère n'avait pas pu être symbolisé, une histoire d'amour ancienne douloureuse qui avait précédée à l'arrivée de Renée.

Freud n'a pas suivi cette piste, il a opté de manière presque exclusive pour la haine du père. Par un lapsus d'écriture lors de la fabrication de ce texte, j'ai écrit Ernst Freud pour Ernst Lanzer, et je me suis imaginé que le prénom de ce patient avait peut-être orienté Freud dans l'analyse du rapport père / fils (5). En tout état de cause, ce qui est mis en question c'est l'analyse de l'analyste.

Alors, si ce repérage n'aura peut-être pas servi directement à l'homme aux rats, à nous lecteurs analystes, analysants, avec l'aide de ce précieux journal et de Lacan il nous aura, espérons le, comme éclairés.

 

 

David Berton

 

 

 

 

(1) Lacan J., Les Formations de l'inconscient, sténotypies, 18 juin, 25 juin et 2 juillet 1958.

(2) S., Bouvet M., Incidences thérapeutiques de la prise de conscience de l’envie de pénis dans la       névrose obsessionnelle, in Œuvre Psychanalytique – I. La relation d’objet (névrose obsessionnelle     – dépersonnalisation), Paris, Payot, 1967, pp. 49-75.

(3) Freud S., L'Homme aux rats, Journal d'une analyse, PUF, 1974.

     (4)   je me permets ce jeux tiré par les cheveux avec les mots de la traduction, il tombe à taire.

   (5)   Ernst Freud, né en 1892 est le quatrième enfant de Sigmund et Martha Freud.


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Commentaires
D
Richard,<br /> <br /> à vous lire (ce qui, dans la forme, n'est pas très évident, car votre texte s'incère dans la citation du mien) il me semble que ce qui fait point de divergence, essentiellement repose sur la question de structure de la névrose obsessionnelle. Y a t il une structure repérable de la névrose obsessionnelle ?<br /> En tatonnant un peu, avec l'aide de quelques textes de Freud et séminaires de Lacan j'essaie de trouver quelques repères. <br /> Et en effet, cette histoire d'être le phallus n'est pas quelque chose de spécifique à l'obsessionnel, mais c'est peut-être dans la combinaison avec cette autre repère qui me semble bien difficile à piger, demande de mort / mort de la demande, que peut-être, il y a là une piste, un éclairage pour dire quelque chose de spécifique à la structuration de cette névrose.<br /> Enfin, il y a là peut-être quelque chose à creuser.<br /> <br /> Cordialement,<br /> <br /> David Berton.
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R
Le premier... Il s'agit de la place imaginaire dans laquelle s'enferre le sujet obsessionnel, celle d'être le phallus de la mère, c'est à dire tenter de se mettre en « bonne » place pour combler celle qui représente le premier Autre.<br /> <br /> Pendant un temps j'ai pensé qu' « être le phallus » était quelque chose de spécifique à l'obsessionnel. Il n'en est rien me semble-t-il, c'est un fait de structure qui concerne toute névrose,<br /> <br /> Et j’ajoute de toute psychose. C’est la place première de tout être parlant. <br /> <br /> <br /> <br /> Mais alors pourquoi Lacan précise-t-il avec insistance qu'il est si essentiel au cours d'une cure que l'analysant obsessionnel prenne acte qu'il n'est pas le phallus ?<br /> <br /> Parce que c’est un idéaliste ; cette place est inscrite dans la mémoire, elle ne s’efface pas. Mieux : elle est nécessaire. On peut la dépasser, la nuancer, la dialectiser, notamment par la question de l’avoir ou pas, mais ce n’est pas parce qu’on acquiert le fonctionnement du verbe avoir qu’on perd celui du verbe être. <br /> <br /> Laissons cela pour plus tard.<br /> <br /> <br /> <br /> Tuer l'Autre imaginairement revient à tuer la demande, mais aussi, par là même à enfermer le désir, à le mortifier. Le sujet obsessionnel ne peut alors conserver ce qui lui reste de désir que par le biais des symptômes.<br /> <br /> Pourquoi y aurait-il un « sujet obsessionnel » ? Par ce vocable, le sujet, nous désignons celui qui a fonction d’articuler le langage, se trouvant ainsi dans cette double position paradoxale d’être à la fois la fonction qui produit et l’objet produit, à condition de ramener aussitôt cet objet à la fonction sujet. Tuer l’autre imaginairement, c’est le remplacer par l’Autre, c’est opérer le meurtre de la Chose. Je ne vois donc pas comment on pourrait tuer l’Autre. Certes, j’ai pu me trouver en face d’une inhibition de la parole que je pourrais qualifier de meurtre de l’Autre…il me semble que c’est ce qui se passe pour tout sujet. L’obsession n’est autre que la survenue d’un symptôme purement psychique, une idée obsédante. Mais elle est du même ordre que le symptôme hystérique qui se manifeste dans le corps : dan les deux cas, il s’agit de quelque chose qui n’a pas pu être dit. Une idée, tant que ça tourne dans la tête, ce n’est pas dit ; et ça ne l’empêche pas de côtoyer un symptôme corporel, qui lui aussi est une lettre cryptée parce que non dite. <br /> Dans les deux cas, le sujet, fonction et produit de la parole, est empêché, embarrassé, ou angoissé. <br /> Il est clair que cette place de phallus de l’autre est aussi embarrassante que rassurante : partie du corps de l’autre, je n‘ai rien à dire, je ne suis que sa marionnette. Mais en contrepartie je suis protégé du monde, je n’ai pas à m’y risquer. C’est ce qui fait aussi la difficulté de sortir de cette place, qui a été nécessaire et reste inscrite chez tout le monde. <br /> <br /> <br /> Au cours de la première séance ensuite nous trouvons cet aveux d'Ernst à propos d'une scène d'enfance avec Melle Robert, une jeune gouvernante. Il a 4 ou 5 ans lorsque après avoir demandé sa permission il se glisse sous ses jupes. Il se retrouve alors entre ses jambes à un endroit manifestement déjà bien repéré par lui; ce souvenir qui resurgit lors de la première séance vient comme faire indication de structure. Il évoque symboliquement via une scène où il y est réellement la place de l'objet imaginaire du désir de l'Autre (Melle Robert en tant qu'Autre).<br /> <br /> Qui n’a pas expérimenté une telle situation dans l’enfance ? Sous cette forme ou sous forme de jeux sous la table lorsque les adultes sont réunis pour le repas. Tous les enfants ont cette propension à se glisser là-dessous. Ça m’est arrivé aussi. Je me souviens de m’accrocher aux jupes de ma mère, au moment où elle accrochait son linge, ma tête arrivant juste au niveau de son sexe (avec le temps, d’abord un peu plus bas, puis de plus en plus haut…). Aujourd’hui je vois régulièrement mes petits fils se jeter dans les jambes de leur mère et s’accrocher à celle-ci afin de s’enfouir au plus profond possible entre ses jambes… indication de structure, oui : de la structure de l’humain, c'est-à-dire de la structure de l’être parlant c'est-à-dire de la structure du langage. <br /> Je pourrais continuer les même s remarques pour tout le reste du texte : ceci nous informe sur la structure de l’humain et non sur celle du dit-obsessionnel. <br /> Avec Renée, l'analysante obsessionnelle de Maurice Bouvet, Lacan, a pu mettre en évidence ce qui dans l'histoire de la mère n'avait pas pu être symbolisé, une histoire d'amour ancienne douloureuse qui avait précédée à l'arrivée de Renée.<br /> Ne serait-ce pas la caractéristique de toute histoire ? Tout être parlant a eu des déboires avec l’amour, à commencer par l’amour maternel ou paternel qui n’est jamais aussi bien qu’on l’aurait souhaité et pour cause : c’est un amour interdit quant au passage à l’acte. Il est donc fondamentalement frustrant.<br /> Freud n'a pas suivi cette piste, il a opté de manière presque exclusive pour la haine du père. <br /> Oui, mais pour le petit Hans aussi qui, à l’en croire, n’avait rien d’obsessionnel. <br /> Par un lapsus d'écriture lors de la fabrication de ce texte, j'ai écrit Ernst Freud pour Ernst Lanzer, et je me suis imaginé que le prénom de ce patient avait peut-être orienté Freud dans l'analyse du rapport père / fils (5). <br /> <br /> En tout état de cause, ce qui est mis en question c'est l'analyse de l'analyste.<br /> <br /> Oui bien sûr, mais quel analyste ? Freud ? On ne peut analyser Freud à sa place. On ne peut analyser Ernst à sa place (celle d’Ernst comme tel). On ne peut certainement pas dire ce que représentait ce prénom pour Ernst, ni pour Freud, sauf s’ils en font état eux-mêmes. Telle est la façon dont se construit le sujet : en se refusant d’être l’objet des hypothèses de l’autre à son sujet, ce qui fait de lui un objet. Ainsi en a–t-il été du refus d’Ernst de répondre à l’injonction d’amour de sa maîtresse : à nous d’en prendre de la graine.
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F
David, je repensais à ce que vous en avez écrit dans votre texte à propos de l'histoire de Renée et ce que vous avez laissé ouvert comme question à savoir ce qui avait pu être, dans ce même registre, la demande de mort d'Ernst Lanzer ayant entrainé pour lui aussi la mort de la demande. <br /> Si pour Renée, en effet, Lacan repère cette mort de la demande à la génération qui précède, celle de son père, profondément déprimé, ayant retourné sa haine de l'Autre sur lui-même, est-ce qu'on pourrait retrouver quelques éléments analogues dans l'histoire de l'Homme aux rats ? Je pensais aux questions d'argent importantes dans cette analyse et par exemple au fait que son père poussait Ernst à aller dérober quelques sous dans les poches de sa mère. Son père n'avait pas fait un mariage d'amour mais un mariage d'argent. La fortune était donc détenue par la mère et non par le père. Il se retrouve donc, comme le père de Dora, sans fortune, au sens propre cette fois-ci, mais peut-être tout aussi castré. De là à penser qu'il l'est de par les pouvoirs de sa femme, il y a de quoi alimenter bien des haines. Mais ce ne sont que des déductions en grande partie hasardeuses et personne n'est plus là pour confirmer ou infirmer ce que j'avance !
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F
Par rapport à ce que vous proposez comme différence entre la position hystérique et la position obsessionnelle, ce serait donc que pour la première il s'agirait de créer ce manque, pour l'autre, au contraire de le combler. <br /> En somme, pour l'un il s'agit de créer les conditions du désir de l'Autre, pour le second de se faire objet de ce désir. Cela entre en concordance avec ce que disait Lacan du désir insatisfait de l'hystérique et du désir impossible de l'obsessionnel.
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B
Merci Liliane, pour ce commentaire et pour cette belle photo estivale,<br /> <br /> votre message m'a conduit à cette reflexion:<br /> l'obsessionnel cherche à combler celui ou celle qui est en position de représenter le grand Autre, l'Hystérique cherche à châtrer celui ou celle qui est en position de grand Autre.<br /> C'est vite dit mais il me semble que ça dit quelque chose de deux positions bien différentes quant à la question du manque dans l'Autre.<br /> <br /> Amicalement,<br /> <br /> David.
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  • Ce blog, écrit par Liliane Fainsilber et David Berton, sera avant tout une invitation à la découverte de la psychanalyse. Le contenu de ce site est identifié auprès de la Bibliothèque nationale de France sous le numéro ISSN 2272-54
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